En l’espace d’un demi siècle, la place du cheval a disparu sans faire de bruit et sans que personne ne se pose aucune question.
Le cheval à été remplacé par des machines, et les métiers associés ont, eux aussi, presque disparu.
Aujourd’hui ce sont des citadins, cherchant à meubler leur temps libre, qui utilisent le cheval pour se distraire.
Seules quelques traditions maintiennent le cheval au centre de la vie quotidienne, et cultivent ce lien très particulier avec cet animal exceptionnel, entretiennent la confiance établie depuis des siècles avec lui et ont su tisser une relation empreinte d’affection avec lui.
La Seconde Guerre mondiale a réduit le cheval au rang d’objet, servant à glorifier l’humain, sans aucun respect pour sa vie et sa sensibilité. Le tristement célèbre front germano-soviétique a engendré de grands massacres de chevaux.
Le cheval de combat a disparu, élément capital des armées depuis l’antiquité. La rupture fut telle que le monde entier a passé un cap technologique qui à mis progressivement et radicalement fin à son règne.
L’arrivée des machines, des véhicules motorisés a généré sa disparition progressive de la vie quotidienne, entraînant dans son sillage celle des métiers tels que maréchal ferrant, bourrelier, sellier… Tout ces métiers se sont raréfiés ou sont sur le point de disparaître. Aujourd’hui nous pouvons compter le nombre d’artisans d’art qui essayent de préserver ce savoir faire ancestral.
« La plus noble conquête que l’homme ait jamais faite » selon Georges Louis Leclerc de Buffon
a perdu sont rôle primordial à côté de l’homme.
Heureusement, les peuples cavaliers de Mongolie, d’Afghanistan, Gardians de Camargue, Ganaderia d’Andalousie, les Cow Boy de l’Ouest Américain, les gauchos de l’Argentine, incorrigibles amoureux des chevaux, ont su conserver son rôle central dans la bienveillance et le respect.
Lorsque nous les admirons, un sentiment de nostalgie apparaît et nous fait prendre conscience à quel point notre système a évolué en laissant derrière nous ce magnifique animal, qui depuis la nuit des temps nous a accompagné dans toutes les épreuves de notre vie passée.
Je garde un féroce espoir de pouvoir un jour donner le change à cet admirable animal, après tout ce qu’il a fait pour nous.
Je m’y attelle à chaque séance de Reiki que je fais à un cheval, à chaque moment passé à donner du bien être dans le plus grand des respects, dans un magnifique moment de complicité et d’amour inconditionnel échangé. Pour ma part, c’est un bonheur inégalé. Le cheval me fait me sentir vivante, libre, puissante à ses côtés. Il me donne envie d’aimer à l’infini.
C’est pour moi une formidable opportunité de renouer avec notre Humanité.